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BILAN 2010
 

BILAN GENERAL DE LA 8ème ÉDITION DU FESTIVAL

La 8ème édition du Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt a connu un nouveau succès, sans doute plus exceptionnel et plus en profondeur encore que les années antérieures, et même que l’édition 2009, pourtant saluée par tous comme particulièrement marquante
Affluence accrue au Cinémovida César, facilitée par la double programmation des films, très visible élargissement géographique du public à toutes les régions de France, participation forte à tous les débats et rencontres avec les cinéastes, réussite de la Journée lycéenne et des animations scolaires, atmosphère générale à la fois de détente et de bonheur, d’attention et de curiosité, partagée entre le public, les cinéastes et l’équipe d’organisation.
La présence d’un nombre très élevé de cinéastes africains (quinze), leur disponibilité pour toutes les rencontres, ont également permis de découvrir une nouvelle génération de cinéastes d'Afrique , de nouvelles thématiques et écritures.


  LE FESTIVAL 2010   

  1. Les Films   

Le Festival aura présenté au total (projections publiques et scolaires au Cinémovida César, projections à Cély) 35 films , de douze pays africains différents, dont 16 longs et moyens métrages, et 19 courts métrages.
Il y a eu 32 séances publiques et 31 projections scolaires au César, auxquelles s’ajoutent pour les lycéens 8 projections de Regard colonial à la Cité scolaire, et pour le public 3 séances à l’Espace Cély.
Compte tenu de ce nombre de séances, de la mise à disposition par Cinémovida des deux plus grandes salles du cinéma, de l’expérience des projections vidéo à Cély, les propositions faites au public n’ont jamais été si multiples et diversifiées.
La diversité de la programmation, de genre, de sujets, de durée, de style des films a totalement satisfait le public.
La programmation a permis à de très jeunes cinéastes de connaître un grand succès public, avec des salles pleines (ou presque). Ce succès a aussi bénéficié au genre documentaire, largement programmé (huit longs et moyens métrages) et réellement plébiscité.
Les deux soirées d’hommage à Samba Félix Ndiaye et à Sotigui Kouyaté ont été simples et fortes et parmi les plus fréquentées du festival (100% de fréquentation).
L’entrecroisement de thématiques centrées aussi bien sur l’affirmation de la spécificité des personnes et des cultures que sur le rapport de l’Afrique au monde a passionné les spectateurs.

  2. Le palmarès   

Le Festival de Cinémas d’Afrique du pays d’Apt s’est terminé par la présentation des choix du jury lycéen (sept étudiants), présidé par Angèle Diabang, réalisatrice sénégalaise :

Prix du jury lycéen du long-métrage de fiction décerné à :
Moloch tropical de Raoul Peck (Haïti)
Prix du film documentaire de long métrage décerné à :
Vivre ici de Mohamed Zran (Tunisie)
Prix du court métrage décerné à :
On ne mourra pas de Amal Kateb (Algérie)
et mention spéciale à
La métaphore du manioc de Lionel Meta (Cameroun)

  3 . Des publics nombreux   

Le public total qui a participé aux séances du Festival s'établit à un niveau absolument "record" de 6 914 spectateurs. L’augmentation de la participation aux séances publiques est exceptionnelle (+ 500 entrées payantes) atteignant 4 011 spectateurs. Le nombre de participants scolaires atteint toujours un niveau élevé, 2 713 jeunes scolaires et 190 enseignants. Deux autres évolutions, essentielles, ont été confirmées la diversification sociale et culturelle du public aptésien et l'importance croissante du public extérieur au pays d'Apt, Vaucluse, Alpes de Haute Provence, Marseille, principalement mais de plus en plus de toutes les régions de France. Ce public a été jugé formidable par tous les cinéastes. Tout autant que les cinéastes et les films, il marque le Festival.
La chaleur de l'accueil à l'espace Cely, mis à disposition par la Ville et entièrement réaménagé et animé par l'équipe de bénévoles du Festival, lieu de rencontres supplémentaires, mais aussi cette année de projections vidéo, a joué un rôle déterminant dans l'atmosphère conviviale et euphorique de cette édition


  4. Une action de plus en plus diversifiée vers les publics scolaires
  

Cette année encore, le Festival a fait de la présence du public scolaire sa priorité : 31 projections au cinéma et 8 projections à la cité scolaire lui ont été proposées.
Grâce à l'appui de la Région PACA et à l'engagement du Proviseur du Lycée d’Apt, la Journée lycéenne, en avant-première du Festival, étendue sur un jour et demi, a permis à plus de 550 élèves du Lycée (classique et professionnel) de voir chacun deux films (12 séances et 1106spectateurs lycéens), et pour la majorité d’entre eux d’en discuter avec Dalila Ennadre, Lionel Meta, Fréderic Mendez (ingénieur du son), Olivier Barlet et Pascal Privet.
La décision du Festival cette année de programmer des films d’Archives de l’époque coloniale a conduit, également dans le cadre de la convention lycéenne, à l’élaboration par Jean Pierre Daniel d’un montage spécifique de ces films, élaboré avec Michel Bouillet, professeur au Lycée et ses collègues d’histoire. Le Regard colonial a été projeté au lycée à huit classes de 1ère et Terminale, au cours de cinq séances spécifiques.Dans le même esprit, sur une démarche volontaire des professeurs, une Journée collégienne a été réalisée avec le soutien du Conseil Général de Vaucluse. Etendue en fait entre le lundi et le mercredi matin, elle a regroupé près de 1 000 collégiens de la Cité scolaire. A noter, en outre, une forte participation du collège Jeanne d’Arc, la venue de deux classes du collège de Mazan et de cinquante lycéens en histoire des Arts du lycée Victor Hugo à Marseille (dans le cadre du partenariat avec les Rencontres d’Averroès). Les cinéastes Brahim Fritah, Guy André Lagesse, Othman Naciri ont activement participé à ces multiples séances. Pour le primaire, toutes les écoles de la ville étaient représentées (374 enfants au total),: Giono, Bosco, Saint Exupéry, et le Sacré Coeur. Les écoles de Gargas, Roussillon, Saint Martin de Castillon ont également fait participer leurs élèves.

Le Festival a tenu cette année encore à proposer et organiser des interventions au sein de la cité scolaire : Breeze Yoko avec une classe de 1ère , Amal Kateb avec une classe de Terminale Pro, Othman Naciri, avec deux classes de 2nde , Brahim Fritah avec une classe de 3ème .
Brahim Fritah est intervenu à quatre reprises, avant et pendant le Festival, dans une classe Arts Plastiques de Terminale.

  5. Le débat sur les jeunes cinéastes et la formation,
       les "Lecons de cinéma", les rencontres. 
 

L’impact du débat sur l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes a été très fort, autant que les témoignages de cinq jeunes cinéastes sur l’histoire de leur entrée dans le cinéma et leur dialogue avec les directeurs d’écoles ou d’ateliers de cinéma présents, Raoul Peck (FEMIS), Vincent Mellili (ESAV Marrakech) Jean Marie Barbe (Africadoc, Saint Louis du Sénégal). Cette année deux cinéastes se sont engagés dans l’exercice d’une Leçon de cinéma, en dialogue avec Olivier Barlet : Faouzi Bensaïdi et Raoul Peck, deux approches passionnantes et contrastées des enjeux du cinéma et de la manière d’en faire.
Plus généralement l’attachement d’une partie croissante du public (très largement majoritaire, quelles que soient les contraintes horaires) aux débats avec les réalisateurs après la projection, animés par Olivier Barlet (Africultures), Jean-Pierre Daniel (ancien directeur de l’Alhambra à Marseille), Pascal Privet (Rencontres de Manosque) comme aux Rencontres de onze heures, plus intimes, ont fait de cette 8ème édition un moment exceptionnel de rencontre
La présence des cinéastes, Dalila Ennadre, Lionel Meta, Fréderic Mendez, Angèle Diabang, Guy André Lagesse, Faouzi Bensaïdi, Alassane Diago, Amal Kateb, Raoul Peck, Nadia Chouieb, Brahim Fritah, Othman Naciri, Mohamed Zran, Breeze Yoko, Daoud Aoulad Syad, a été constante et d'une disponibilité totale. Elle a été rendue possible par un soutien particulier de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Entre le public les films et les cinéastes, entre les spectateurs eux-mêmes, s'est noué un dialogue multiple et en profondeur avec l'Afrique et sa production cinématographique.

  6. Les partenariats  

Dans sa préparation comme dans sa semaine de réalisation, se mobilisent beaucoup d'énergies, d'abord, et de manière déterminante, celles du cinéma César-Cinémovida et de son équipe, celles de l'Association, membres du CA et adhérents, celles de tous les bénévoles qui prennent en charge une mission ou une tâche.
Au delà, la 8ème édition a vu la confirmation de partenariats déjà solidement engagées avec les associations socioculturelles d'Apt, et de Roussillon, notamment Zoomy, l'ANPEP ,l'ASTIA les centres sociaux de la Maison Bonhomme et de Lou Pasquié.
Plusieurs séances , cette année , se sont construites en partenariat avec une autre équipe, une institution, une entreprise :
- les journées lycéenne et collègienne avec la Cité scolaire d’Apt
- la présentation des films de l’époque coloniale Le Regard colonial avec les Archives Françaises du Film (CNC)
- la présentation , en hommage à Samba Félix Ndiaye, de Ngor l’esprit des lieux avec Luberon Bio
- la présentation de Vivre ici de Mohamed Zran avec les Rencontres d’Averroès, dans le cadre du thème « La Méditerranée, un monde fragile »,
- la Carte blanche à Breeze Yoko, une proposition et une production de la Fondation Blachère, qui a également permis la réalisation d’un film de ce cinéaste sur le Festival,
- la soirée de clôture, organisée pour la participation à la campagne de collecte de fonds lancée par Abderrahmane Sissako et Juliette Binoche pour Des cinémas pour l’Afrique. Cette action de solidarité aura permis de récolter plus de 2 000€ pour offrir un fauteuil, baptisé Pays d’Apt, dans la nouvelle salle Le Soudan à Bamako.
Par ailleurs, la participation de tous les spectateurs (0,50€ par ticket) permet au Festival de faire un versement de près de 1 800€ à l’institut de formation de Gaston Kaboré à Ouagadougou, Imagine.


Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt est rendu possible par le soutien de : la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département de Vaucluse, la Ville d’Apt, l’Organisation Internationale de la Francophonie, les communes de Buoux, Roussillon, Saignon, Saint Martin de Castillon, Saint Saturnin -les- Apt.
Il bénéficie des participations et interventions de la Cité scolaire d’Apt et de la Fondation Jean Paul Blachère,
d’ Africultures, des Archives Françaises du Film, de Cultures-France, Espace Culture Marseille, Cinémovida, Goût de lire en pays d'Apt, Comité de jumelage Apt-Bakel,
Partenaires média: France Bleu Vaucluse, Radio Grenouille, Comète FM.

 

 

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