Les pères fondateurs, quel héritage ?
Samedi 8 novembre à 15h00 à la Micro-Folie
Une centaine d’années s’est écoulée depuis la naissance de Youssef Chahine (1926) et Sembene Ousmane (1923). Souleymane Cissé nous a quittés au début de cette année. Nous nous sommes dit que le moment est peut-être venu de nous interroger sur ce qu’ils nous ont laissé. Un début de réflexion que nous entamerons avec Olivier Barlet, qui vient de présenter à l’Université de l’Indiana (USA), au mois de juin dernier, une conférence autour de deux figures essentielles de cette histoire. Nous demanderons aux cinéastes présents d’apporter un témoignage sur le rapport qu’elles/ils entretiennent avec cette mémoire.
T. Chikhaoui

Paulin Soumanou Vieyra (né en 1925) réalise en 1955 à Paris le premier film africain d’importance : Afrique-sur-Seine. Ousmane Sembène (né en 1923) réalise en 1963 le premier en Afrique : Borom Sarret. Les deux hommes étaient très proches. Mais comment deux hommes aussi différents pouvaient-ils s’entendre ? Au-delà de leurs divergences politiques, ils se retrouvaient dans leur vision du cinéma comme outil de conscientisation et d’éducation populaire. Cela n’allait pas sans ambiguïtés.
O. Barlet
Seront présents à cette table ronde Mutiganda Wa Nkunda, Erige Sehiri, Ridha Tlili, Namir Abdel Messeeh, Intagrist El Ansari, Tahar Kessi, Nina Khada, Sahar El Echi et Assia Khemici.