Festival 2005

Déjà, la troisième édition du Festival, et toujours des films de (presque) toutes les Afriques. Nous restons fidèles aux options qui ont suscité la curiosité et le plaisir du public : diversité des pays, des sujets et des genres, présence des réalisateurs, débats, priorité au public scolaire, convivialité de l’accueil au cinéma César comme au Vélo Théâtre.

En premier lieu, nous voulons rendre un hommage au cinéma sénégalais, qui fête ses cinquante ans, en montrant deux films fondateurs : Touki Bouki de Djibril Diop Mambety et Le Mandat de Sembène Ousmane. Nous avons invité trois cinéastes sénégalais : Khady Sylla, Mansour Sora Wade et Moussa Touré. La fiction reste le genre dominant des soirées, avec la découverte d’histoires venues de « nouveaux » pays, la Guinée et la Guinée Bissau, ou des grands pays cinématographiques , Algérie, Burkina Faso, Maroc, Sénégal, Tunisie, et la présence attendue de Mohamed Chouikh et de Mohamed Zran.

Une large place est faite au documentaire, dont la vitalité en Afrique est exceptionnelle, avec un « club des Docs » tous les jours à 16h, et une soirée spéciale le lundi 7 novembre avec deux très beaux films sur l’aliénation mentale.

Les cinéastes africaines seront encore bien présentes, avec des films inédits de Yasmine Kassari et de Khady Sylla, mais aussi Regards de femmes de Michel Amarger, réalisé lors du Festival 2004. Nous retrouverons enfin trois cinéastes fidèles, Moussa Touré et ses films produits par le Festival sur des collégiens d’Apt et Bakel, Mahamat-Saleh Haroun, avec deux films, qui présidera le jury des lycéens, Jean-Marie Teno, qui présentera Le Malentendu colonial et animera une « Leçon de cinéma » avec Thierry Michel, commentant son film inédit Congo River.

Etat des lieux du cinéma, le Festival montrera aussi un « état » de l’Afrique, du drame colonial et ses suites jusqu’aux conflits et espoirs actuels, ses rêves et ses imaginaires, et toujours le bonheur de la reconnaissance mutuelle des hommes et des femmes.

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