« J’avais dix ans et je peux dire que c’était le plus bel âge de ma vie… Dans la Tunisie indépendante de Bourguiba qui entrait pourtant déjà dans l’ère des désillusions, nous étions quelques-uns à partager le secret d’une appartenance : fils et filles de communistes…Chuuuuut !… ».
A travers cette saga familiale, Nadia El Fani s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, sur ce que sont devenus les idéaux des militants progressistes et communistes. Ce documentaire, très personnel et sensible, est un hommage à son père, historien et militant communiste, mais aussi à d’autres figures militantes, tout aussi passionnantes de l’ex-PC tunisien. Il est aussi une interrogation sur les désillusions d’une génération de militants de gauche qui ont marqué l’histoire de la Tunisie contemporaine, réflexion qui peut aussi concerner tous les militants des années soixante, en Afrique comme en Europe.
Il a obtenu la mention spéciale du meilleur documentaire au festival de Bruxelles en 2009.