Après deux ans d’absence, Alassane Diago retourne dans son village
natal du Fouta sénégalais. Il filme son dialogue avec sa mère qui attend son mari, parti il y a plus de 20 ans, en compagnie de sa soeur qui attend, elle aussi, son mari depuis cinq ans et dont la fille ne connaît pas son père.
Avec ses longs plans respectueux, ses dialogues impressionnants, affectueux et sans concession de la part du fils, pleins de pudeur et de profondeur chez la mère, résignée et fataliste, le film est d’une beauté bouleversante, à la fois esthétique et humaine.
Les larmes de l’émigration a remporté le Prix du meilleur documentaire au 7ème Festival du Cinéma Africain de Tarifa en Espagne pour son traitement totalement cinématographique du documentaire.