Courts métrages

Lumière et compagnie
Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso, 1995, 2 minutes)

A l’occasion du Centenaire du cinématographe, les plus grands cinéastes du monde sont invités à tourner un film avec une caméra Lumière, vieille aussi d’un siècle, dans les conditions des opérateurs de l’époque. Idrissa Ouedraogo signe ici un petit bijou avec l’humour et l’intelligence cinématographique qu’on lui connaît…

Menged
Daniel Taye Workou (Ethiopie, 2005, 21 minutes)
Grand Prix du court métrage au FESPACO 2007, au Festival de Milan 2007

D’un conte africain raconté en Ethiopie, mais aussi dans le Maghreb, sur les différentes manières d’utiliser un âne, mais surtout sur la nécessité, de penser par soi-même, Daniel Taye Workou fait une réjouissante comédie, mais aussi un poème à la gloire de la beauté de son pays. Ce faisant, il envoie avec élégance et intelligence un joli pied de nez à tous les donneurs de leçon professionnels. Une réussite de bout en bout.

Wafa-Lisa
Maria Karim (Maroc, 2004, 12 minutes)

Un entretien, face à face avec une jeune femme filmée dans une pénombre propice à la confidence et au romanesque… L’irruption impressionnante d’un récit d’une vie réelle ou inventée, renvoyé à l’amie réalisatrice. Une plongée sensible et affectueuse dans les doutes de l’identité personnelle.

Mémoire
Sammy Baloji (RDC, 2006, 14 minutes)
Avec Faustin Linyekula

Mémoire est tout à la fois : un documentaire sur l’abandon d’une grande entreprise minière du Katanga, un film musical avec l’un des plus grands danseurs africains (qui a fait un «tabac» au Festival d’Avignon), un poème et une réflexion sur la crise du Congo et du continent africain… Un beau film.

Les malles
Samba Félix Ndiaye (Sénégal, 1989, 14 minutes)

Ce film, l’un des plus emblématiques de la série Trésors des poubelles, sur l’art de la récupération, a été couronné de tous les prix (Amiens, Cannes, Florence, Festival du réel…).Félix Samba Ndiaye nous montre une équipe de copains récupérer des fûts métalliques ayant transporté du goudron, les nettoyer, les travailler, pour en faire des malles. Le résultat est un miracle, comme le cinéma de Samba peut en réaliser, et les artisans sénégalais également…