Le Rif, 1975. Amar, dix ans, doit vivre seul avec son oncle, violent et buveur, depuis que sa mère, veuve, est partie se remarier en Belgique. Grâce à la belle Carmen, réfugiée espagnole fuyant le franquisme, il découvre le cinéma. Franco meurt et, bientôt, les premières rumeurs de troubles au Sahara Occidental se propagent… Carmen finira par renter dans son pays alors que les premières tensions entre le Maroc et l’Espagne se profilent, sur fond du dossier du Sahara. Tourné en amazigh (langue berbère du Maroc), Adios Carmen est un hymne en faveur de la puissance salvatrice du cinéma.
Mention Spéciale du Jury – Festival du Film International de Dubaï 2013. Premier prix 18ème édition du Festival des écrans noirs (Yaoundé – Cameroun), Prix de la première œuvre et du second rôle masculin – Festival national du Film du Maroc à Tanger, Prix du scénario au Festival du Cinéma Africain de Khouribga au Maroc.