Ouled Allal, a été pendant la décennie noire l’une des bases arrières des Groupes islamiques armés, prise d’assaut par l’armée algérienne en septembre 1997. Djamal Kerkar filme Ouled Allal, aujourd’hui : le silence et les herbes folles côtoient de nouveaux bâtiments tout juste sortis de terre ou en chantier, silhouettes fantomatiques. Un paysage où prennent corps, un à un, des visages et des récits d’hommes, accompagnés d’images d’archives. Il va à la rencontre de ces personnes qui témoignent et tentent de reconstruire,
esquissant ainsi l’histoire de la ville à travers les générations, animés par l’idée de mémoire, mais aussi de la résilience de la population, digne…