« Le Ruisseau, le Pré vert et le Doux Visage » de Yousry Nasrallah

Égypte — fiction — 2016 — 110’ avec Laila Eloui, Menna Shalaby, Bassem Samra…

Une famille de cuisiniers hauts en couleur, Yehia, le chef cuisinier, ses fils, Refaat et Galal, est spécialisée dans les repas de fête, et en particulier les mariages. La situation se noue lors d’un banquet à la campagne : un promoteur sans scrupules, en cheville avec des politiques, veut forcer la vente des locaux de l’entreprise familiale.
Amour et politique sont au programme, dans une farandole tragicomique. Une foule de personnages s’y côtoient. Cuisine, chants, danses, costumes et couleurs éclatantes s’entremêlent harmonieusement. Sans compter la dimension épicurienne du film : l’omniprésence de la nourriture est le vecteur principal de sa sensualilté. L’amour, l’humour et la gourmandise mais aussi, ponctuellement, la violence, fait de cette fresque sociale une farandole endiablée et grisante.