Présentation des 4 cinéastes accueillis en résidence d’écriture

De gauche vers la droite : Nabil MERROUCH, Yosra SANHAJI, Narcisse WANDJI, Azedine KASRI

Dans le cadre de la saison Africa2020, nous recevons en résidence d’écriture de mi-mars à mi-mai quatre cinéastes pour leur projet de courts et longs-métrages. Des ciné-clubs ont lieu tous les quinze jours pour présenter et discuter en visioconférence de leurs projets antérieurs. Les débats sont animés par Tahar Chikhaoui.

Nabil MERROUCH – Réalisateur – Maroc

Nabil MERROUCH

Né à Bordeaux, Nabil MERROUCH a passé le reste de sa jeunesse à Casablanca et a rejoint en 2009 le CLCF puis l’Université Paris-Est pour un diplôme d’études cinématographiques. Il a cofondé Tifaw Films en 2018 et la même année il réalise son premier court métrage de fiction « Jayeen ». Son court-métrage « Température élevée » a reçu une bourse de la SCAM. Son premier long-métrage « Ceux qui vont au paradis» est développé dans le cadre du programme Méditalents 2020 Lab. 

Azedine KASRI – Réalisateur – Algérie

Azedine KASRI

Né dans les Ardennes Françaises, Azedine KASRI est originaire de Bejaia en Algérie.
En 2010, après avoir regardé « Un Prophète » de Jacques Audiard, il lit la biographie de Tahar RAHIM et décide de s’inscrire au « Laboratoire de l’acteur », une école d’acteurs créée et dirigée par Hélène Zidi. Il commence les cours un soir d’Octobre 2010 sous la direction de Célia GRANIER-DEFERRE.
En 2011, dans les loges du festival « I Love Techno » en Belgique, il est repéré par Kim Chapiron, qui lui propose de faire des essais pour son long métrage « La crème de la crème ». Azedine obtient alors son premier rôle au cinéma.
En 2017, il réalise un premier court métrage autoproduit : « 507 heures », qui obtiendra notamment le premier prix du festival Hallnayhood. Galvanisé par cette expérience, il tente la même année le concours du programme « La Résidence » de la Fémis, où il est finalement admis.
L’année suivante, il interprète Lahlou dans « Papa was not a rolling stone » de Sylvie Ohayon. En 2015, il incarne le premier rôle de « Voiler la face » un court-métrage d’Ibtissem Guerda, pour lequel il reçoit son premier prix d’interprétation. Il poursuit avec des apparitions dans « Carole Mathieu » de Louis Julien Petit. Puis Voyoucratie du duo FGKO, dans lequel il incarne l’un des premiers rôles. Désormais comédien de profession, il prend goût à l’écriture pendant son temps libre. En deux ans il a écrit 4 scénarios de court-métrage. 
Il y réalise son premier court-métrage étudiant : « Timoura » qui compte déjà plus de 40 sélections en festivals et pas loin de 10 prix. En 2019, il signe le développement de deux courts-métrages chez Bien ou Bien Productions, suite à sa rencontre avec le producteur Zangro, lors d’une session de pitch Talents en Court au Comedy Club. 
En 2018, il a notamment joué dans le premier long-métrage « Patrick » du réalisateur Portugais Gonçalo Weddingthon qui a été en compétition au festival international de Bilbao 2019.
Azedine a également obtenu le prix du meilleur espoir, dans le prestigieux festival Jean Carmet, pour sa performance dans « Turn Over » de Damien Salama. En 2020, il obtient le premier rôle du court métrage « Pompidou » de Vladimir Silam diffusé sur OCS en Mars 2021. Il aussi réalisé le court-métrage « Mouiller le Maillot » qui sera diffusé en Avril 2021 sur Arte.
Pour son prochain court-métrage « Boussa » produit par Bien ou Bien productions. Il a obtenu le soutien du Cnc , la région grand Est , Doha films institut ,  l’institut Français d’Algérie , d’Ocs , Tv7 Bordeaux… Le tournage est prévu en 2021.

Yosra SANHAJI – Réalisatrice – Tunisie

Yosra SANHAJI

Née le 1er décembre 1997 à Tunis. Après avoir obtenu son diplôme en écriture scénaristique
et réalisation à L’ISAMM, elle poursuit ses études en production et assistanat à la réalisation.
Elle a réalisé 4 court-métrages ; un documentaire « OKACHA » dans le cadre de l’atelier
Cinéma Documentaire 4ème édition des Rencontres du Film Documentaire de Redeyef, et 3
fictions ; «And there was light», dans le cadre du concours Cineparcourt 6eme édition
organisé par le Centre National du Cinéma et de l’Image et le Goethe Institut , « Prend ma
main » et « Épilogue » qui est son film de fin d’études qui a été sélectionné dans les
festivals : Bethlehem film festival, IFSF à Tétouan Maroc, FIFAK en Tunisie et qui a eu le prix
du meilleur film au festival du court au KEF.
En 2020, elle était la directrice artistique et l’une des organisateurs du festival de courts métrages en ligne « Stay home, Le cinéma chez vous », sur la plateforme tunisienne «
ARTIFY ». Elle fait aussi de l’assistanat à la réalisation et à la production. En 2019, elle était
assistante de production sur le film de Kaouther Ben Hania, « L’homme qui a vendu sa
peau ». En 2020, elle était l’assistante personnelle de Jilani Saadi, assistante casting et
scripte sur son dernier film.

Narcisse WANDJI – Réalisateur

Narcisse WANDJI

Scénariste et Réalisateur d’origine camerounaise, Narcisse WANDJI a réalisé une quinzaine
de courts métrages et il vient de terminer son premier long métrage.
Lyrique et provocateur, le cinéma de Narcisse WANDJI dénonce les difficultés sociales de l’Afrique contemporaine. Il aborde de multiples sujets comme l’absence de sécurité sociale en Afrique et au Cameroun en particulier, l’éducation. Il met en évidence les traumatismes des pays colonisés causés par les intérêts marchands. Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux. Né à Douala au Cameroun, Narcisse WANDJI prépare une thèse de doctorat en études cinématographiques à l’université de Bayreuth en Allemagne.